La Citation de la Semaine

«La gastronomie est une profession de foie»

[Paul CARVE]

mercredi 30 décembre 2009

La Poularde de Bresse à la Vanille

Cette merveille fut donc le plat de résistance de mon menu de Noël.

Définitivement, la vanille risque de faire quelques plongeons dans mes cocottes durant les mois à venir...

Une saveur subtile et inédite, une sauce que tous mes convives ont voulu aspirer jusqu'à la dernière goutte (d'ailleurs nous avons du sortir exprès chercher du pain le 25 décembre !), une viande tendre et d'une finesse...

J'ai accompagné mes poulardes de simples carottes coupées en morceaux très grossiers et juste cuites à la vapeur, un peu salées et poivrées : le mariage parfait avec ma sauce à la vanille.

Voici donc les secrets de préparation de ce plat divin, que je dois, je ne me lasse pas de le répéter, à mon magazine Régal chéri (numéro de Décembre 2009 / Janvier 2010).

Ma petite adaptation : remplacer le vin jaune prévu dans la recette par un Arbois savagnin (moins onéreux, et j'en avais sous la main contrairement au vin jaune).

La Poularde de Bresse à la Vanille

Cuisson : 1h à 1h15


Pour 4 personnes :

1 poularde de Bresse de 2 kg environ, coupée en morceaux
2 gousses de vanille
25cl de vin d'Arbois (Savagnin, le cépage de mon jurassien de vin jaune)
40 cl de crème fraîche entière
30g de beurre
1 cuillère à soupe de farine
Sel
Poivre

1. Préchauffer le four sur thermostat 6 (180°C).
Saler, poivrer et fariner les morceaux de poularde.

2. Faire fondre le beurre dans la cocotte et ajouter les morceaux de poularde.
Les faire revenir quelques minutes à feu doux.

3. Verser 5cl de savagnin dans la cocotte, ajouter une gousse de vanille fendue.
Couvrir et glisser la cocotte dans le four pour 30 minutes.

4. Sortir la cocotte du four et réserver au chaud les morceaux de poularde.
Dégraisser le jus en le faisant bouillir puis en le réduisant presque à sec sur feu très doux.
Verser les 20cl de savagnin restants dans la cocotte et faire réduire à nouveau 5 minutes.

5. Remettre les morceaux de poularde dans la cocotte, verser 30cl de crème et laisser cuire 20 minutes à feu doux sans couvrir.

6. Racler l'intérieur de la deuxième gousse de vanille afin d'en récupérer les graines, les mélanger au reste de crème.
Verser dans la cocotte et poursuivre la cuisson 5 minutes.

Et miam !
Bien cuisiner du marché à votre table, par Marie-Claude Bisson, chez Solar

dimanche 27 décembre 2009

Sous le sapin de Plum

J'ai été scandaleusement gâtée par le père Noël cette année. Pour ce qui nous concerne, le père Noël gourmand m'a apporté :

- Un cours de cuisine de 3h chez l'Atelier des Sens, j'hésite pour ce qui est du programme de janvier entre l'atelier galette des Rois avec confection de la pâte feuilletée et deux variétés de galette, l'atelier "Au retour du marché" avec découverte du marché Richard Lenoir près de Bastille à Paris (heureuse se recueillir vos avis si vous connaissez) et l'atelier "Finger food moléculaire" avec au programme Tacos de bananes à la crème d'avocat, Frites de poulet mayonnaise au pastis, Sucette de caramel effervescent, Espuma de céleri au bacon et parmesan, Guimauve polaire... Le premier car je comptais me lancer ce mois-ci dans ma première galette des Rois, le second pour découvrir le meilleur de ce marché parisien que je ne connais pas encore et qui est près de mon boulot, le dernier pour apprendre de nouvelles techniques. Que choisiriez-vous à ma place ?

- De petits récipients pour mises en bouche qui viennent compléter celles acquises pour mon apéritif de Noël,

- Une énorme bible de cuisine avec tous les basiques classés par type d'ingrédients et dans un format "gros cahier à spirale" très pratique ! Bien cuisiner du marché à votre table, par Marie-Claude Bisson, chez Solar,

- et, last but not least, une superbe toque personnalisée confectionnée par ma soeur - photos à l'appui très prochainement !

samedi 26 décembre 2009

C'était au programme : mon premier menu de Noël...

Avant de vous en livrer au fil des jours les quelques secrets de préparation, je lève ci-dessous le voile de mon menu de Noël, le premier préparé par mes soins (sauf pour la bûche !).

Ce fut assez sportif et je m'y suis prise en avance en préparant un peu de mes mises en bouche les jours précédents. Mais le résultat fut assez concluant me semble-t-il !

Deux ratages :
Mes premiers foie gras maison, pas assez cuits... (j'ai bien écrit : "mes" !) - j'ai voulu essayer un mode de préparation différent de la traditionnelle terrine, j'ai du me planter quelque part car aucune de mes deux tentatives ne fut fructueuse... d'ailleurs si un rattrapage vous semble possible, commentaire ci-dessous pliiiiiz !,
La confection de mes ravioles, l'assemblage laissait un peu à désirer et le résultat était peu présentable. Je pense que j'essaierai de faire ma pâte la prochaine fois, elle acceptera certainement plus facilement de se souder afin que les ravioles emprisonnent mieux leur garniture à la cuisson !

Deux vraies réussites :
Mon premier pain d'épices maison (recette à venir bien sûr),
Ma première poularde de Bresse, dans mon énorme cocotte Ikéa flambant neuve, suivant une recette à la vanille de mon sacro-saint magazine Régal.

Deux conclusions :
Vivent les verrines / cuillères apéritives et la cuisine (salée) à la vanille !

Alors...

Tadaaaam...

Voici ZE menu :

***

Mini-quiches saumon fumé et aneth
Mini-quiches crevettes
Mini-quiches lorraines
Cuillères tzatziki saumon fumé
Sorbet au basilic et son soupçon de tomate confite
Croissants moutarde-saucisse cocktail au curry
Croissants au boudin noir créole
Croissants au petit boudin blanc
Verrine crème de roquefort et pain d'épices
Tartare de saumon et ses rejetons, crème de Wasabi
Champagne Canard Duchêne

***

Ravioles de cèpes, sauce foie gras
Pouilly Fuissé Terra Incognita 2007
***

Noix de Saint-Jacques juste poêlées, vinaigrette parfumée à la truffe
Pouilly Fuissé Terra Incognita 2007

***

Poularde de Bresse AOC à la Vanille de Madagascar
Savagnin de la maison Gouillaud - Arbois Pupillin 2000

***

Plateau de fromages
Selles sur Cher AOC Fromage de chèvre cendré
Palet frais Fromage de chèvre doux - pour en savoir +...
Bleu des Causses AOC
Brie de Meaux AOC
Trou du Cru - pour en savoir +...
Reblochon fermier
Brin de Paille - pour en savoir +...
Laguiole - pour en savoir +...
Comté (de Noël..??? / 24 mois d'affinage)
Pessac Léognan AOC Hauts de Smith 2007

***

Bûche à la framboise, mousse de chocolat blanc, crème au beurre aromatisée café
Champagne rosé Demoiselle

***




Je m'en remets éventuellement à votre ordre de priorités pour la publication des recettes correspondantes !

Très bon jeûne à tous et profitez bien de vos cadeaux...

lundi 21 décembre 2009

Ateliers préparation du repas de Noël...

Je ne suis pas très bavarde en ce moment, et pourtant croyez bien qu'il s'en passe des choses dans ma cuisine !

Je suis très prise par la préparation et les essais pour mon repas de Noël vendredi midi (jeudi soir je me fais servir).

Premier repas de Noël, premier foie gras, première utilisation de mon siphon, première poularde, premières ravioles...

Il y aura de la matière, ne vous faites pas de souci !

Très bon préparatifs à tous !

lundi 14 décembre 2009

...et ses Spaetzle maison !

Et voici quelques tips pour faire vos propres Spaetzle presque comme des pros !

Les Spaetzle
(nouilles alsaciennes super top avec tout plat en sauce)


Pour 2 personnes :
250 g de farine
4 œufs



Mélanger la farine et les oeufs et pétrir ("au robot", soit disant, mais ma Magimix n'a pas su vu la consistance de la pâte ainsi obtenue !).
Etaler la pâte et couper en fines lanières.
Faire cuire 2 minutes dans de l'eau bouillante non salée.
Rafraîchir dans de l'eau glacée pour stopper la cuisson.
Juste avant de servir, poêler les Spaetzle avec une noix de beurre, saler et poivrer.

Honnêtement, sans machine à pâtes (pour les découper en lanières), il faut un peu de patience, mais les Spaetzle sont très simples à faire et le résultat est assez bluffant : on dirait des "vrais" ! Paf, du premier coup !

J'ai connu quelques déboires en voulant faire travailler la pâte avec la quantité originelle de farine : j'avais une pâte extrêmement gluante et collante dont je me demandais ce que j'allais bien pouvoir faire...



N'hésitez donc pas à ajouter de la farine en travaillant la pâte et en l'étalant afin d'obtenir une consistance proche d'un classique fond de tarte.

C'est un vrai régal avec mon civet de sanglier, ça l'est avec tout plat en sauce comme le coq au vin. Vous pouvez même les préparer un peu en avance et les garder au réfrigérateur avant de les poêler.

dimanche 13 décembre 2009

Le Civet de Sanglier ou délice du Gaulois (quiiii est groooos ?)...


Je vous l'avais dit : je me suis récemment procuré un bon kilo de civet de sanglier dont je comptais bien vite faire mon régal.

La grande première eut donc lieu entre hier et aujourd'hui, et s'agissant d'une grande première, j'ai préféré préparer la viande de la manière la plus traditionnelle qui soit : une marinade au vin rouge, oignons et bouquet garni, un bon séjour au réfrigérateur (deux jours pour mon expérience récente), une douce et longue cuisson à la cocotte...

Accompagné de mes (premiers !) spaetzle maison et d'une cuillerée confiture de framboise, ce fut un vrai délice.

Je craignais au bout des premières heures de cuisson (trois heures hier après midi) que ma viande ne soit trop dure, mais mes doutes furent levés par la suite : mon petit sanglier s'est montré des plus tendres au terme de ses heures supplémentaires (trois ou quatre ?) de baignade dominicale.

Si vous ne connaissez pas encore la saveur charpentée de cette viande, n'hésitez pas à vous lancer : elle n'est pas si "forte" que cela, ainsi mijotée elle m'a paru accessible à presque tous les palais.

Un seul regret : la sauce était un peu désagrégée, je l'ai amenée à ébullition séparément juste avant de servir afin de lui redonner un peu de consistance mais il faudra que je trouve un "truc" pour la prochaine fois.

Le Civet de Sanglier ou délice du Gaulois

Marinade : 1 à 3 jours
Cuisson : idéalement 6-7 heures à feu très doux

Ingrédients pour 4 gourmands :

1 kg de civet de sanglier
1 bouquet garni
1 bouteille de vin rouge
1 bel oignon



Répartir les morceaux de viande dans un plat creux.
Intercaler l'oignon coupé en quarts et le bouquet garni.
Couvrir de vin et laisser mariner un à trois jours au réfrigérateur - évidemment, plus c'est long, plus c'est bon, comme pour la cuisson.


Avant...


Après !


Filtrer le jus de la marinade, le réserver et récupérer les oignons.
Faire revenir les morceaux de viande avec du beurre dans une cocotte durant quelques minutes.



Baisser le feu et ajouter la marinade et les oignons.
Laisser cuire à feu très doux durant plusieurs heures - je pense que la technique de la cuisson sur deux jours avec repos de la viande une bonne nuit garantit LA bonne texture à l'arrivée. Je suggère donc 3-4 heures de cuisson la veille et 3-4 heures de cuisson le jour J.



Servir avec des Spaetzle et une cuillerée de confiture de framboise.

PS : la confiture de framboise ? Quelques éclats de framboises surgelés et un peu de Confisuc - vous savez, ce fameux sucre magique qui transforme immanquablement vos fruits en une bonne confiture bien ferme -, 5 minutes d'ébullition sans cesser de remuer et le tour est joué.

Demain, la recette des Spaetzle !

Déjà dans ma bibliothèque...

Chic et Simple, par Trish Deseine
Visiblement, ce superbe livre ne se trouve plus qu'en occasion.

La Cuisine d'Amélie, par Juliette Nothomb (oui, oui, la soeur de -)
On me l'a offert à Noël dernier alors que j'ignorais son existence.
Il fallait bien que j'entre en sa possession un jour ou l'autre, en tant que lectrice fidèle et assidue d'Amélie Nothomb d'une part et gourmande invétérée d'autre part.
Malicieusement illustré par Jul et savoureusement ponctué d'extraits d'ouvrages d'Amélie.

Encyclopédie de la Cuisine Asiatique
Ma bible en la matière ! Une mine de recettes authentiquement asiatiques d'un peu partout sur le continent, des hors d'oeuvres les plus classiques aux desserts les plus audacieux.

A la table de Sophie,
par Sophie Dudemaine
J'en ai tiré ma recette fétiche de curry de poulet, un MUST pour épater facilement une grande tablée.

Presque tous les numéros du magazine Régal depuis mars 2008 (objectif : rattraper mon retard et ne plus en manquer un seul à l'avenir !)


samedi 12 décembre 2009

Le Cake chocolat-ingrédient surprise de ma Femme (mais quel est donc cet ingrédient secret ?)

Je l'ai retrouvée !

Cette recette de cake au chocolat un peu spéciale - mais pas tant que ça - en raison d'un ingrédient surprise qui lui donne tout son moelleux pour des jours et des jours... Simplissime, rapide et vraiment bluffante.

Ma soeur me réclame le secret de sa préparation à cors et à cris depuis des semaines et même plus exactement des mois. Celle-ci me vient de ma femme (le titre que nous nous sommes mutuellement donné depuis que nous nous sommes connues au lycée), qui me l'a livrée dans un moment de faiblesse il y a quelques temps.

A vous de deviner l'ingrédient secret : le premier qui m'écrit la bonne réponse en commentaire aura droit à un petit cadeau... ATTENTION : interdiction à mes amis et à ma famille de participer !

Le Cake Chocolat - [Biiiiiiip] de ma Femme

200g de [biiiiiiiiiiiiiip]
100 ou 150g de Chocolat a cuire
200g de farine
100g de beurre
150g de sucre
3 oeufs entiers
un sachet de levure
1 pincée de sel

Travailler le beurre ramolli avec le sucre et les œufs jusqu'à ce que le mélange blanchisse.

Faire fondre le chocolat au bain marie, ajouter au premier mélange.

Ajouter les [biiiiiiiiiiiip], la farine, la levure et le sel.

Verser le mélange dans un moule a cake beurré et fariné et faire cuire au four une heure à 180°C (thermostat 6).

Commentaire a posteriori : devant la foule de vos propositions, je me dois de vous fixer un délai (et de vous préciser qu'il y a réellement un petit cadeau à la clé) : fin du petit jeu mercredi soir 16 décembre. Tentez votre chance ou demandez des indices, on ne sait jamais !

Indice n°1 : ce n'est pas franchement un ingrédient traditionnel pour un cake sucré.

vendredi 11 décembre 2009

Les pâtes de coing (pour Noël !)

J'ai réalisé récemment mes premières pâtes de coing, et mes premières pâtes de fruit tout court !

Je m'étais procuré il y a déjà bien des semaines deux beaux coings dont le sort n'avait pas encore été fixé à ce moment précis chez le primeur.

Le coing était uniquement pour moi ce fruit dur comme du bois que je mangeais en gelée ou en compote pour bébés. C'est mon magazine Régal qui m'a enjointe à en faire une pâte pour les invités de mon premier repas de Noël !

En ce qui concerne le sort des prochains coings qui passeront par ma cuisine, ils ont de fortes chances de finir en tajine !

Avant de vous livrer la version Régal de la pâte de coings, sachez que je suis toujours à la recherche d'idées lumineuses pour leur confectionner de mignons emballages individuels... Si vous êtes inspirés...

La pâte de coings

Pour 1kg de fruits :
600g de sucre cristal
1 cuillère a soupe de jus de citron

Rincer les coings et bien les essuyer.
Les couper en quartiers, les faire cuire à l'eau pendant 20 minutes environ.
Les passer à la moulinette ou à la râpe (vive mon robot Magimix !) afin d'obtenir une purée lisse.

Peser cette purée et la mettre avec son poids en sucre et le jus de citron dans la cocotte.

Porter à ébullition et faire cuire 15 minutes sans cesser de remuer. Le mélange doit bien épaissir.

Au terme de la cuisson, verser dans un moule rectangulaire en silicone et laisser sécher 12h d'un côté. Retourner la pâte et laisser sécher encore 12h.

Découper en petits carrés ou en d'autres formes grâce à un emporte pièces.

Je conserve ces pâtes dans un bocal hermétique au réfrigérateur et elles se portent bien !

lundi 7 décembre 2009

Mes trouvailles au Salon Saveurs des Plaisirs Gourmands

Je suis allée faire un tour au Salon Saveurs des Plaisirs Gourmands hier après-midi. J'y suis allée en pensant y trouver encore plus mon compte qu'au Salon du chocolat, et j'avais tout bon !

Avant toute chose, il est bon de se poser une question cruciale : mais pourquoi donc aller se frotter à la foule dans ce genre de salon parisien ?

Personnellement, je pensais pouvoir y faire de bonnes affaires et me balader parmi les victuailles, laisser leurs envoûtantes effluves me caresser les narines et la variété de leurs adorables teintes aguicher mes pupilles encore ensommeillées (dimanche oblige). Pas tellement pour y faire des découvertes fondamentales, surtout au cours d'une édition sous-titrée "Le Noël des Régions".

Impressions & sensations

Le Salon avait lieu à l'espace Champerret, un lieu un peu engoncé par rapport aux espaces hauts de plafond de la Porte de Versailles. Cependant cette caractéristique eut le mérite de donner à certaines allées des airs de marché aux bonnes choses, ce qui n'est pas désagréable !

J'ai tout d'abord été frappée, je dois bien le dire, par la moyenne d'âge (plutôt élevée) des visiteurs. Les arts culinaires et le bien manger ont beau faire l'objet d'un engouement intergénérationnel, j'ai l'impression que les plus jeunes avaient plutôt opté pour la sieste dominicale.

D'ailleurs, la suite de la visite a confirmé que le Salon avait attiré plus de gourmands que de gourmets et cuisiniers en herbe. L'intérêt pour les produits innovants ou moins grand public et les animations culinaires (démonstrations et émissions de radio) était moins flagrant que pour les dégustations - en particulier de vins !

Une légère déception a terni mon début de visite : je n'ai croisé que des stands de foie gras, de vins et de fromages hors de prix (comme ce Comté à plus de 40 € le kilo qui m'a fait dresser les cheveux sur la tête, en tant que moitié jurassienne ayant trouvé sans avoir besoin de chercher un Comté affiné 24 mois excellentissime dans sa terre de cœur) :


Mais ayant finalement fait de bonnes affaires et de petites découvertes, je suis restée sur une douce impression de contentement.

Mes bonnes affaires
  • Ces dix gousses de vanille de Madagascar extraordinairement parfumées, à 10 euros (autour de 2 euros la gousse de qualité très inférieures dans les grandes surfaces). Elles passeront très prochainement l'épreuve du feu dans une panna cotta et dans une poularde... à la vanille.
Info intéressante sur le petit dépliant accompagnant mon achat : "Après utilisation, laver à l'eau tiède puis sécher les gousses. Vous pouvez les utiliser ensuite dans du sucre en poudre". Je connaissais l'astuce du sucre vanillé maison avec la gousse de vanille dans le pot de sucre, mais pas le coup de la gousse utilisée ainsi recyclée.
  • Ce foie gras cru déveiné à 39 euros le kilo de chez Sudreau, "artisan conserveur" de Cahors depuis 1887. Pas encore d'indice sur la qualité mais le foie est bien frais et l'artisan que j'ai rencontré fort agréable et peu avare en conseil de préparation de ce foie. Je pense avoir fait une bonne affaire mais n'ai pour l'instant que peu d'idée sur les prix pratiqués en moyenne et suis assez curieuse des prix "locaux", si vous avez ça en tête je suis preneuse !
Mes découvertes
  • Ces trois anciens numéros du magazine Saveurs que je ne connaissais pas encore. Bilan : des recettes vraiment intéressantes, mais je ne le situe pas au niveau de mon Régal adoré. Enfin très bonne découverte tout de même !
  • La cuisine aux algues, chez Bord à Bord from Roscoff, Bretagne (le tartare aux algues est fort recommandable !)
  • L'existence de la librairie du goût : la Cocotte, située au 5 rue Paul Bert, Paris 11e ;
  • ...et celle du site de vente en ligne de produits du terroir (directement en lien avec le producteur) keldelice.com. Le site propose également des articles et agendas en rapport avec notre passion commune.
  • La tome vaudoise, petit fromage suisse au lait de vache sans prétention, crémeux mais gouteux à souhait (1.90 € la pièce sur le salon, voilà qui invitait à la découverte).

  • Les ouvrages de Brigitte Bulard-Cordeau, pétillante cuisinière un peu sorcière - quel cuisinier ne l'est pas ? - et fraîche lauréate du prix Antonin Careme, au travers de son témoignage lors d'une émission en direct enregistrée par France Info. Excellentes idées de cadeau pour Noël pour grands (gourmands et curieux) mais aussi petits (pas encore cuisiniers mais forcément sensibles à l'univers de conte de fées dont sont empreints ces grimoires joliment illustrés par la fille de l'auteure, Emily Bulard-Cordeau).


Il y a visiblement plusieurs éditions dans l'année, j'attends la prochaine avec impatience, d'autant que le thème, la saison, les exposants... ne seront pas les mêmes.

samedi 5 décembre 2009

SOS : que faire de mon jus de truffe ?

Tout est dans le titre...

J'ai une conserve de jus de truffe qui périme à la fin du mois... Auriez-vous des idées lumineuses afin que je puisse en faire bon usage ?

D'avance merci à toutes et tous !

La Piccata de veau al Marsala

La Piccata de veau al Marsala est un de mes grands classiques. Je me suis lancée dans cette recette après en être devenue une adepte dans mon petit italien du coin. C'est extrêmement simple, rapide et original. J'ai l'impression de me répéter en disant cela, car je m'aperçois que ces trois qualificatifs sont les dénominateurs communs à toutes mes petites suggestions culinaires.

Enfin, j'en oublie un : extraordinairement agréable au palais !

Pour la précision, le Marsala est un vin italien bénéficiant d'une AOC. Je pensais - à tort - jusqu'il y a quelques instants qu'il s'agissait d'un vin aux amandes, mais la version que j'utilise pour cette recette est en fait aromatisée. Il faudra que j'essaie avec du Marsala "tout court".

Attention, cette recette de piccata est à réserver aux amateurs de sucré-salé !

La Piccata de veau al Marsala

Ingrédients pour 2 gourmets :

  • 2 escalopes de veau tranchées à l'italienne (très fines),
  • 25 g de farine,
  • quelques champignons de Paris,
  • 2 à 3 cuillères à soupe de Marsala aux amandes,
  • 10 cl de crème fraîche épaisse.
Préparation + cuisson : 15 minutes !


Fariner légèrement les escalopes de veau. Faire fondre du beurre dans un poêle et saisir les deux escalopes, réserver au chaud.

Verser le Marsala dans la poêle et porter à ébullition. Réduire le feu, ajouter la crème fraîche et faire réduire de moitié.

Couper les pieds, nettoyer et émincer les champignons.

Ajouter les escalopes, saler et poivrer légèrement. Disposer les champignons dans la poêle et terminer la cuisson à couvert 2 à 3 minutes. Les champignons doivent rester un peu croquants.

Servir avec des tagliatelle fraîches et déguster avec un bon Lambrusco.

Savourez le voyage !...

jeudi 3 décembre 2009

La Tarte au chocolat au lait façon Snickers inavouable du chef masqué

Comme promis hier, je vous livre la recette inavouable de la tarte au chocolat au lait façon Snickers découverte à cette soirée de la semaine du Fooding et réalisée par le chef masqué dont Melo a si prestement dévoilé l'identité...

Effectivement, c'est la proximité gustative avec le Snickers qui frappe au premier abord... Enfin tout simplement la présence de la cacahuète. Jusque là, c'est rigolo, mais j'ai toujours préféré le Mars au Snickers !

Très vite le côté caramel au beurre salé prend le dessus, et la texture si indescriptible du mélange ganache / caramel moelleux vous submerge de bonheur.

Et n'oubliez pas que je ne suis pas du tout un bec sucré !

Merci à l'Express de nous dévoiler ces recettes inavouables.

Pour 10/12 personnes
Composition :

Pâte sucrée
Ganache au chocolat au lait
Caramel moelleux
Morceaux de nougat
Cacahuètes grillées salée, concassées


Pâte sucrée
300 g de beurre
60 g de poudre d'amandes
190 g de sucre glace
1/2 g de vanille en poudre
120 g d'oeufs
2 g de fleur de sel de Guérande
500 g de farine ordinaire
Malaxez le beurre pour le rendre homogène puis incorporez les ingrédients un à un dans l'ordre. Aplatissez et gardez au réfrigérateur sous film plastique. Cette quantité de pâte permet de faire au moins deux tartes. Vous pouvez conserver l'excédent au congélateur pour l'utiliser ultérieurement.

Fonds de pâte sucrée
Etalez la pâte à 2 mm d'épaisseur au rouleau à pâtisserie et détaillez un disques de 30 cm de diamètre pour un moule à tarte cercle de 26 cmØ. Mettez-le sur plaque au réfrigérateur 30 minutes avant de foncer la tarte. Beurrez le cercle ou le moule, foncez-le et coupez le surplus de pâte.
Glissez le fond au réfrigérateur.

Cuisson
Posez le fond sur plaque noire recouverte de papier siliconé, garnissez-le avec un disque de papier siliconé de 30 cm Ø, frangés. Remplissez-le de haricots secs et glissez-le dans un four à 170°C pour 20/25 minutes environ.

Caramel moelleux
100 g de sucre semoule
20 g de glucose
20 g de beurre demi-sel
100 g de crème liquide (32% MG)
Faites fondre le sucre petit à petit, incorporez le glucose, laissez caraméliser au maximum juste avant que le caramel devienne amer. Décuisez avec le beurre puis la crème montée, mélangez énergiquement et cuisez l'ensemble à 108° C. Débarrassez et stockez à température ambiante.
Au moment d'utiliser le caramel, faites-le fondre doucement dans un four micro-ondes ou au bain-marie.

Ganache au chocolat au lait
300 g de crème liquide
450 g de chocolat au lait Jivara (Valrhona)
Procédé classique de la ganache. Faites bouillir la crème et versez sur le chocolat haché en trois opérations successives.
Mélangez à l'aide d'une spatule en petits cercles concentriques en partant du centre du cul-de-poule et en élargissant vers l'extérieur. Ajoutez la moitié du restant du mélange ; procédez de la même façon pour mélanger. Utilisez aussitôt.

Assemblage
60 g de brisures/morceaux de nougat de Montélimar (facultatif)
80/100 g de cacahuètes grillées, salées
Concassez grossièrement les cacahuètes en les écrasant au rouleur. Versez un peu de caramel moelleux dans le fond de tarte, saupoudrez de cacahuètes grillées salées, de brisures de nougat et glissez au réfrigérateur pour 30 minutes. Garnissez à ras avec la ganache au chocolat au lait. Passez 30 minutes au réfrigérateur.

Finition
Décorez de très jolis copeaux de chocolat au lait bien bouclés.

Conseil de consommation
A garder hors du réfrigérateur.

Notes, conseils et astuces
La ganache au chocolat au lait, le nougat et le caramel forment un ensemble très sucré que viennent équilibrer les cacahuètes salées et grillées ce qui en fait une délicieuse gourmandise pour adultes et enfants.
L'utilisation d'autres chocolats au lait que celui préconisé dans la recette va nécessiter un réajustement de celle-ci en augmentant de 10 à 15 % le poids de chocolat.

mercredi 2 décembre 2009

Une soirée de la Semaine du Fooding 2009 + mais qui est donc le chef masqué ?

Je vous avais prévenus : cette semaine, c'est la semaine du Fooding !

Au programme, des animations autour du thème des "Incorrects". Des descriptifs sont disponibles sur le site officiel... J'ai tenté ma chance dès dimanche, les inscriptions à la soirée du lendemain ne s'ouvrant que la veille à 10h. Évidemment, dimanche à 10h, je n'étais pas sur les rangs, grasse mat' oblige... J'ai donc réitéré lundi à 10h05. Tout était déjà clos ! Re-belotte mardi matin, mais cette fois, j'étais sur le coup dès 9h55. Et paf, cette fois ça a marché ! A 10h02 les inscriptions étaient déjà closes mais je faisais partie du gotha !

Sur le coup, je ne savais pas tellement à quoi j'allais bien pouvoir assister, car j'avais tenté de m'inscrire à tout pour multiplier mes chances.

A priori je pouvais m'inscrire, au choix, à :
  • "Elle met du beurre partout" autour de Trish Deseine,
  • "Les mouches, la veuve et son amant", autour du fromage et du champagne Brut Carte Jaune de la Veuve Clicquot,
  • "Pétales de cheval", autour de Tonino Simbula, patron et chef sarde de Sardegna a Tavola,
  • "Le baiser du chef masqué", autour d'un chef mystère différent chaque soir, qui passe à l'acte en réalisant une recette inavouable, en fait, "incorrecte"...
Il se trouve que j'ai profité des trois dernières. Le lieu : la piscine Molitor, aux portes de Paris, lieu désaffecté et surréaliste, surtout pour ce type de manifestation que je m'imaginais comme plutôt "in", branchouille, peut être un peu guindée.

Je pensais également assister à l'élaboration des mets en question autour du ou des chefs à l'honneur.

Eh bien pas du tout !

Voyez donc ci-dessus à quoi cela ressemblait...

Ce qui était anciennement le bassin de cette piscine accueillait les différents stands : boissons soft, vins (à volonté, wow, dommage que j'étais en voiture), "Pétales de cheval" (un carpaccio sublime et un petit morceau de filet juste grillé sur un lit d'oignons, coriandre et autres ingrédients à ce jour indéterminés), "Les mouches, la veuve et son amant" (un assortiment de fromages qu'on ne mange pas tous les jours : Mont d'Or cher à mon coeur, Brillat Savarin entre autres, accompagnés de leur flûte de Veuve Clicquot), une première entrée en matière dans le sucré avec un magnifique Kouign Amman comme je n'en ai jamais mangés, et enfin "Le baiser du chef masqué"... une tarte façon Snickers dont j'ai découvert la recette en exclu sur le site de l'Express et que je vous livre dans un billet à venir. On proposait également les derniers "crus" de Nespresso : cafés aromatisés à l'abricot, au marron glacé ou au pain d'épices.

Au milieu, de grandes tablées conviviales, et les curieux venus foodinguer dégustant un peu partout ces petites merveilles, assis, debout (mais quand même pas couchés).

A ce propos : mais qui était donc le chef masqué de ce soir ? Photo façon paparrazzi à l'appui - ci-dessous, je vous laisse jouer du clavier pour proposer vos réponses avec cadeau à la clé pour le premier qui me livre la bonne réponse en commentaire de ce billet !


J'ai également découvert un accessoire que j'aimerais ajouter à ma liste de Noël pour épater mes prochains invités : le Bottle Handler de Veuve Clicquot - photo ci-dessous. Très pratique et astucieux !


Bilan : ce n'est pas vraiment ce à quoi je m'attendais mais cela ne fut pas pour me déplaire.

L'ambiance était très sympatique, le lieu magnifiquement surréaliste, et les dégustations fort agréables.

J'ai cependant regretté que ce format d'événement ne favorise pas franchement l'échange avec les professionnels derrière les stands, qui remplissaient ce soir le rôle de serveurs, y compris notre chef star masqué. Enfin, non, parfois, ils avaient un micro devant la bouche !

Autre petite déception : le manque de clarté sur les événements en présence. Je pensais rencontrer Trish Deseine mais peut-être avais-je très mal interprété les informations disponibles sur le site du Fooding ?

Mais globalement je vous conseille de tenter votre chance pour vendredi soir et je réitérerai l'expérience l'an prochain !

Le Marché de Noël des Champs Elysées

Crédits photo : Mairie de Paris

Ne criez pas victoire, ce n'est pas encore un "vrai" marché de Noël comme on en trouve à l'Est et au Nord de la France (Lorraine, Picardie, mais aussi Allemagne et Belgique, pour ceux que je connais). On se croirait par moments sous les arcades de la rue de Rivoli, où l'on trouve toutes ces boutiques de gadgets souvenirs de Paris. Mais allez-y pour manger !

J'ai fait un parcours nocturne car le marché est ouvert jusque 22h30. Et puis, avec les illuminations, c'est tellement plus magique !

Départ : côté droit du rond-point des Champs Elysées en tournant le dos à l'Arc de Triomphe.

Au programme de ma dégustation d'hier soir :

une saucisse blanche aux oignons (6 euros, quand même...) achetée dans le premier chalet croisé qui en vendait. Verdict : pas mal, c'était une vraie saucisse blanche comme on n'en trouve pas sur les barbecues d'Ile-de-France.

Puis une bonne barquette de tartiflette, toujours côté droit des Champs en tournant le dos à l'Arc de Triomphe (7 euros, quand même...). Au moins, j'étais calée après ça, mais le tout était un peu léger en tartiflette.

Ensuite, un verre de vin chaud pour faire passer tout cela et aussi parce que son doux parfum me titillait les narines depuis un moment. J'ai goûté celui du tout dernier chalet côté droit des Champs, juste avant d'arriver à Concorde. Alors là, j'ai été un peu déçue : je pense qu'aucun fruit n'avait jamais trempé dans ce vin, qui de surcroit semblait avoir été allongé à l'eau. En plus, la jeune femme qui nous a servis semblait en avoir un peu ras-le-bol de sa journée, en tous cas elle n'évoquait point l'esprit de Noël !

Et pour finir en beauté et réhausser tout cela : une gauffre de Liège nature, achetée côté gauche, au seul chalet qui proposait autre chose que ces gauffres molles et rectangulaires qu'on appelle à mon avis à tort "gauffres de Bruxelles". Ce n'était pas encore LA gauffre belge telle qu'on la croise à chaque coin de rue bruxelloise, mais ça s'en rapprochait avantageusement et nous a bien régalés !

J'ai omis de vous faire part des quelques achats autres qu'immédiatement consommables qui ont ponctué ma route (mais qui se mangent quand même !) : il y eut d'abord ces délicieux biscuits au sirop d'érable. Indescriptible. 5 euros une grande boîte, achetée au seul chalet canadien de ce marché de Noël : ALLEZ-Y ! Nous avons été chaleureusement remerciés de notre visite et de notre achat et ces biscuits, que nous avions dégustés au préalable, sont MER-VEIL-LEUX. J'ai réellement envie que ce chalet fasse un tabac !



Puis, le chalet de l'Autre Thé, où les 5 sachets de 100g de thé sont à 24 euros (4 sachets à 6 euros chacun et le 5ème gratuit). Notre sélection : Noël à Strasbourg, Thé du Désert, ... de Printemps, Mélange mystérieux et le Thé à la fleur d'oranger. Vous m'en direz des nouvelles.

Le bilan est donc fort contrasté mais j'y retournerai, car pour manger, j'ai l'impression que le meilleur se trouvait du côté gauche des Champs : saumon braisé à la crème, vin chaud qui avait l'air un peu plus respectueux des traditions que celui que j'ai bu (le chalet "Glühwein !"), la raclette et la tartiflette du chalet suisse, et puis c'est bien de ce côté que j'ai trouvé la gauffre liégoise !

mardi 1 décembre 2009

L'Omelette sucrée pour bien démarrer la journée

La petite expérience du jour (un matin sans pain et sans croissants, comme le matin des pancakes !) : une omelette sucrée, sympa comme tout, que je vous conseille de consommer froide.

L'Omelette sucrée pour bien démarrer la journée

4 oeufs
1/2 verre de lait
2 cuillère à soupe de farine
2 cuillère à soupe de sucre

Mélanger tous les ingrédients et cuire comme une omelette "traditionnelle" dans une poêle avec du beurre.

Déguster froid ou tiède, pourquoi pas avec une cuillerée de confiture !

dimanche 29 novembre 2009

14ème Salon du Terroir à Auvers-sur-Oise (95)

Je reviens d'un petit tour chez les parents et en ai profité pour jeter un oeil au 14ème salon du terroir à Auvers-sur-Oise (charmante petite ville mitoyenne de Pontoise, dans le Val d'Oise, au presque fin fonds de l'Ile-de-France ; jadis aimée des peintres impressionnistes... Des cars de Japonais viennent régulièrement se perdre par ici, voyez bien que ça vaut le détour !).



Je n'espérais rien y trouver de particulier, mais évidemment j'y ai trouvé plus que ce que je recherchais.

Beaucoup de viticulteurs, mais aujourd'hui j'avais décidé d'être sobre. Peut-être aussi que je commençais à avoir un peu faim et que je me suis donc systématiquement arrêtée partout où on me proposait un petit quelque chose à déguster.

J'ai tout d'abord opté pour un petit "pâté végétal" courgette-romarin et un sirop de thé rouge aux fruits rouges.

Les deux charmantes jeunes femmes qui tenaient le stand avaient en effet réussi à m'appâter avec un morceau de gressin trempé dans leur pâté végétal tomate-ail et fines herbes (bio). En très peu de temps, l'affaire était faite...


Si vous êtes curieux de ces produits, Audrey et Diane d'"A la pensée verte" seront présentes sur différents marchés de Noël du coin en décembre. Je vous en dis plus sur demande...

Pour les parisiens, si vous êtes motorisés, poussez un peu par ici, ce n'est pas si loin !

Suite : du civet de sanglier de la Ferme du Gremonval. Cela fait des mois que je me suis mis en tête de cuisiner du gibier. J'en ai mangé très peu mais ai eu l'occasion de goûter du sanglier, du marcassin, de la biche, du cerf, du perdreau, du faisan... C'est évidemment très fort et très typé, alors attention aux palais sensibles. Je vous dirai ce que ça donne...


Evidemment mon illustration ne déclenchera peut-être pas chez vous de vocation à cuisiner ce genre de bête, mais vous verrez !

La Ferme du Gremonval, située en Normandie, fait visiblement Gîte rural. Personnellement, j'irai bien voir sur place ce qu'il s'y trame.

Enfin, "attirée" à l'extérieur par une irrésistible odeur de... bouc, j'ai acheté à M. Caffin un bon fromage de chèvre ni trop frais, ni trop fait, comme je les aime, qui hume bon la ferme. Le meilleur chèvre de la meilleure fromagerie de Paris ne supplantera jamais cette variété-là. J'irai bien lui rendre visite également, à ce monsieur, d'autant plus qu'il élève ses chèvre et vend ses produits à deux pas de ce Salon (et donc de chez Papa-Maman).



La semaine prochaine, je vais traîner mes guêtres au Salon Saveurs des plaisirs gourmands à Paris Porte de Champerret. Tout un programme ! Et n'oubliez pas : cette semaine, c'est la semaine du Fooding !

Le Poulet (Moelleux et Croquant) aux Noix de Cajou

Une petite recette dont j'avais du trouver la base sur Marmiton.com en cherchant "poulet" et "noix de cajou", ou peut-être "céleri"...

J'ai adapté la version Marmiton pour donner naissance à ce plat sans prétention mais que je cuisine et re-cuisine sans m'en lasser...

Ses atouts majeurs sont le poulet extra-fondant et le croquant des carottes et du céleri. Le céleri apporte sa petite note acidulée, et je ne vous parle même pas des noix de cajou !

Le Poulet (Moelleux et Croquant) aux Noix de Cajou

Ingrédients pour 2 personnes

300g de filet de poulet
1 gousse d'ail
1 oignon
1 belle carotte
2 branches de céleri
1 piment vert
2 cuillères à soupe de sauce soja
2 cuillères à soupe de vinaigre balsamique
12,5 cl de bouillon de volaille
3 poignées de noix de cajou
Maïzena


Préparer les ingrédients : couper le poulet en gros cubes et l'enrober de Maïzena, détailler la carotte en fins bâtonnets et le céleri en tronçons, émincer l'ail et l'oignon. Coupez les piments en deux et retirez les queues, les graines et les peaux blanches, coupez la chair en très petits dés.
Faire revenir l'ail et l'oignon dans un filet d'huile d'olive. Réserver.
Commencer la cuisson du poulet : le faire saisir quelques instants, puis réserver. Le poulet doit rester un peu rose à ce stade.
Verser ensuite les carottes, le céleri, le piment, incorporez l'oignon, l'ail puis versez le bouillon, le vinaigre balsamique, la sauce de soja et laissez cuire 15 minutes.
Ajoutez ensuite le les noix de cajou et le poulet, et finissez la cuisson pendant encore 8 minutes.

jeudi 26 novembre 2009

Une simple Soupe au Cresson

Merveilleuse idée que j'avais eue là, lors de ma dernière visite chez le primeur, d'emporter une botte de cresson !

Elle nous a offert une bonne soupe réconfortante et à la saveur néanmoins originale, un soir de semaine.

Le plus compliqué et le plus long fût d'effeuiller les tiges de cresson afin de n'en garder que le meilleur...

Ingrédients pour 6 assiettes

1 botte de cresson
2 belles pommes de terre
2 échalotes
20 cl de crème liquide
Sel, eau (filtrée !)


Effeuiller les tiges de cresson. Laver et bien essorer les feuilles.
Émincer les échalotes.
Éplucher et couper les pommes de terre en morceaux assez fins (plus ils sont fins, plus on réduit le temps de cuisson, plus on garde les bonnes vitamines de cette soupe !).
Faire revenir les échalotes dans une cocotte et un peu de beurre, y ajouter le cresson et les pommes de terre.
Verser de l'eau à hauteur, ajouter une bonne poignée de gros sel et laisser cuire sur feu vif 8 minutes environ.
Transvaser dans un blender et ajouter la crème fraîche.
Laisser le blender travailler quelques instants. Rectifier l'assaisonnement si nécessaire.
Laisser reposer 5 minutes avant de servir...

Les Quenelles de riz gluant au lait de coco et leur Mangue fraiche (-presque- comme chez Thiou) !

Oui, encore du lait de coco !

Connaissez-vous ce paradis du palais sensible aux charmes de la cuisine asiatique appelé "Thiou" (enfin, je connais plus exactement le "Petit" Thiou), et situé dans le 7ème arrondissement de Paris ?

Si ce n'est pas le cas, VOUS DEVRIEZ. Je ne m'étendrai pas sur le sujet à moins d'y être cordialement invitée... Mais je ne suis pas sûre de pouvoir exprimer avec des mots l'extase des papilles que j'y ai éprouvé à chaque bouchée. Oui, c'est peut-être même mon restaurant favori.

Bref, je me suis lancée dans une imitation très honorable de leur dessert star - enfin, pour moi- : la "Mangue Fraîche et son Sticky Rice". Rebaptisé "Quenelles de riz gluant au lait de coco et leur Mangue Fraîche" par mes soins, pour copier un tout petit peu moins.

Le riz gluant, déjà, tout seul, comment dire... Délicieusement parfumé au naturel, un dessert en soi. Alors, après l'avoir abreuvé de lait de coco et lui avoir collé quelques morceaux de mangue comme petits voisins... Je ne vous dis que ça.

C'est d'une simplicité honteuse et confondante, vous n'avez plus d'excuse. En plus, j'ai même réussi à éviter la corvée de l'épluchage de mangue, parce que les morceaux que j'ai achetés tout surgelés ne sont pas mal du tout, tout juste décongelés. Na !

Les Quenelles de Riz gluant au lait de coco
(et leur Mangue fraîche)
-Presque- comme chez Thiou...


115 g de riz gluant, préalablement rincé à grandes eaux et laissé tremper une nuit dans de l'eau fraîche
15 cl de lait de coco
3 cuillère à soupe de sucre

Après avoir rincé et égoutté le riz, le faire cuire 20 minutes à la vapeur.
Dans une casserole, porter le lait de coco à ébullition avec le sucre.
Retirer du feu et laisser refroidir quelques instants.
Mélanger délicatement le lait de coco et le riz.
Laisser le riz "boire" le lait de coco une vingtaine de minutes.
Former des quenelles à l'aide de deux cuillères à soupe.
Servir accompagné de cubes ou tranches d'une bonne mangue fraîche...

Oui, il vaut mieux avoir dîné léger, en fait !

Petite astuce : si vous avez trop de riz au lait de coco (ce qui sera surement le cas si vous faites ce dessert pour deux), vous pouvez le conserver au réfrigérateur et le déguster différemment le lendemain : le riz aura continué de boire le lait de coco et aura formé une sorte de gâteau.

Le Poulet Fu-Yung !

Tout comme la soupe thaï au lait de coco et citronnelle que je vous relatais il y a quelques jours, cette merveille - plat populaire de Chine (populaire) - est directement issue de ma bible de la cuisine asiatique.

Appelée "friture de lait" par certains locaux, ce met a deux caractéristiques qui le rendent originalement adorable à mes yeux : le vin de riz chinois et la laitue cuite ! En plus d'être joliment coloré...

C'est un peu gras, je vous l'accorde, mais réellement un cocktail de saveurs inédites et très bon marché.

Lancez-vous !

Le Poulet Fu-Yung

Ingrédients pour 2 personnes

150g d'escalope de poulet
4 blancs d'œuf
1 tranche de jambon
1 cœur de laitue
1 poignée de petits pois frais
1 cuillère à soupe de Maïzena mélangée à autant d'eau
2 cuillères à soupe de lait
12 cl de bouillon de volaille (1/2 cube + 12 cl d'eau)
1 cuillère à soupe de vin de riz
Huile de friture (j'ai utilisé de l'huile d'arachide, comme je le fais souvent pour les préparations asiatiques)


Verser l'huile dans un wok bien chaud.
Hacher le poulet et le mélanger aux blancs d'œufs, au lait et à la pâte de Maïzena.
Mettre une à une des cuillerées de cette préparation dans l'huile chaude et les laisser frire jusqu'à obtention d'une légère coloration.
Les égoutter, vider l'huile du wok pour n'en garder que l'équivalent d'une cuillerée à soupe.
Y faire revenir les feuilles de laitue quelques instants, saler légèrement.


Ajouter la "friture de lait", les petits pois, le bouillon de volaille et le vin de riz.
Laisser mijoter quelques minutes et servir surmonté d'une petite note de jambon haché.



Bonne découverte !

samedi 21 novembre 2009

Les Soufflés au Nutella


Siiii vous pouvez en croire vos yeux. Le soufflé au Nutella n'est pas un mythe. Il m'a été soufflé (ahah) par la newletter quotidienne d'Elle à table et a hanté mon esprit pendant des semaines. Et pour une fois, je n'ai pas attendu deux ou trois ans pour passer à l'action !

Le principe : 4 oeufs dont les blancs sont montés en neige et les jaunes mélangés à un petit pot (220g si je ne m'abuse) de Nutella. Les blancs sont délicatement incorporés au mélange au Nutella et le tout permet de remplir six ramequins qui passeront une dizaine de minutes au four à 200°C.



La recette d'origine indiquait 20 minutes, instruction que j'ai fait l'erreur de suivre scrupuleusement. J'essaierai donc plutôt la dizaine de minutes de cuisson que je vous suggère plus haut, pour un résultat plus fondant peut-être ?

En effet ces petits soufflés sont délicieux, meilleurs refroidis qu'à la sortie du four (donc plus très soufflés, mais bon !). Une texture que j'aurais aimé plus aérienne mais c'est une bonne base !

Lancez-vous et partagez votre interprétation !

jeudi 12 novembre 2009

P*****, 2 ans !

Voici deux ans que j'écrivais mes premiers mots sur ce blog.

Je dois dire que les périodes ont été plus ou moins propices à la diffusion par ce biais de mes expériences culinaires, d'où un palmarès peu satisfaisant en terme de nombre de billets postés...

J'espérais, comme je l'exprimais en ce 12 novembre 2007, que le fait d'avoir créé cet espace et d'avoir peut-être une petite audience m'aiderait à me consacrer davantage à cette passion et à ne pas rester sur mes acquis, à innover davantage, à sauter le pas en cuisinant enfin certains produits trop nobles pour être mal utilisés ou à réaliser LA recette un peu élaborée que je lorgne dans un bouquin depuis quelques années.

Je ne pense pas avoir réalisé ces ambitions qui m'étaient toutes personnelles, parce qu'inconsciemment, j'avais fini par intégrer que pour que mes billets soient dignes d'être lus, pour que mon blog présente un contenu digne d'intérêt, toute expérience n'était pas à la hauteur pour y être contée.

Puisque cet anniversaire me donne l'occasion d'y réfléchir, le jugement que je porte avec un peu de recul sur cet état de faits est qu'il s'agit d'une erreur monumentale ! Non que mon audience potentielle ne soit pas digne du meilleur... Mais il eût fallu que j'aie le courage d'y mentionner mes échecs, mes toutes petites découvertes, mes germes d'idées, et même mes questionnements. Et non seulement y partager mes "recettes", mais aussi mes pensées portées sur le goût, les adresses de mes artisans de bouche, les produits tout bêtes que j'ai pu découvrir, et tant d'autres choses encore, tant mon esprit gourmand et gourmet est capable de vagabonder autour de tout ce qui se déguste.

Je me suis surprise, à plusieurs reprises, à être enchantée par une nouvelle association de produits et à me dire malgré tout : "Je ne peux pas en parler sur mon blog, ce n'est pas digne d'être appelé une "recette".

Après tout, qu'est ce qu'une recette ?

"Une recette est la description d'un procédé de préparation à partir d'une liste quantifiée d'ingrédients initiaux. On parle de recette de cuisine lorsque la préparation est alimentaire, mais le terme de recette peut aussi désigner des préparations non alimentaires", nous dit Wikipedia (et oui, il y a belle lurette que je n'ai plus le Larousse à la maison... les affres d'Internet...).

Si j'en crois cette description liminaire, ainsi que les assemblages à la portée d'un enfant de 4 ans publiés sur Marmiton.com, alors ces petites merveilles que je n'osais qualifier de recettes en étaient bel et bien, non mais ! Et qui plus est, des recettes sorties de mon imagination... Comment vous décrire mon ravissement le jour où, rentrée à la maison pour le déjeuner et pressée par le temps et la nécessité de m'alimenter rapidement, j'ai fait cuire quelques macaroni et ai préparé un bouillon fait d'un peu de vin blanc et d'origan déshydraté. C'est dé-li-cieux. Simplissime mais délicieux. Et, oui, c'est une recette, personnelle qui plus est.

Un autre écueil dans lequel je suis tombée : je n'ai que très rarement osé m'attribuer la maternité d'une recette. Or, même lorsque je "suis" une recette, quelques petits arrangements avec la liste des ingrédients, la quantité utilisée, le mode de cuisson ou que sais-je encore, font de ces petits plats des recettes en partie sorties de mon imagination.

Qui peut prétendre innover à 100% avec une recette de cuisine ?

On est toujours inspiré par un plat dégusté chez une connaissance ou au restaurant, par les quelques milliers de "recettes" parcourues dans les livres ou magazines spécialisés. Même un génie gastronomique ne peut prétendre associer des produits qui ne l'ont jamais été auparavant : qu'est-ce qu'il peut bien en savoir, d'abord ! Avec les quelques milliards d'êtres humains que nous sommes et les générations de probables autres génies culinaires qui nous ont précédés...

Donc, toute recette réalisée par mes propres soins et un tant soit peu adaptée m'est personnelle, et il n'y a point de prétention à cela.

Tenez, autre question : et pourquoi un blog, d'abord ? Pourquoi pas un site de recettes ?

La raison d'être d'un blog est de refléter presque au jour le jour les pensées de son auteur autour d'un sujet. C'est pourquoi un blog ne peut pas être un catalogue de recettes de cuisine et que cet espace ne sera jamais rien de tel. Il s'agit d'une tribune d'expression libre qui me sera toujours personnelle et au sein de laquelle, je l'espère, vous n'hésiterez jamais à réagir.

Ces quelques lignes qui ne présentent possiblement d'intérêt que pour moi constituent ma nouvelle profession de foi pour ce blog.

Par conséquent, vous risqueriez d'y trouver des billets liminaires, des photos sur le vif, des réactions en 2 lignes sur tout ce qui peut avoir à faire avec notre vaste univers gustatif, des idées jetées sur le tas, des "tiens ? pourquoi pas ci" et des "il faudrait que j'essaie ça"... Peut-être même encore d'autres choses !

En espérant également vous lire,
Délicieusement vôtre,

Plum !

mercredi 11 novembre 2009

La Soupe thaïe de poulet au lait de coco

Evidemment, vous n'aurez pas fait le lien entre cet épisode culinaire et la virée dans le Paris chinois que je vous comptais juste avant.

Je dois cette merveille gastronomique à mon petit frère Willou, qui a été bien inspiré il y a quelques années de m'offrir une Encyclopédie de la cuisine asiatique. Au programme, des centaines de recettes très dépaysantes et d'un peu partout en Asie : Thaïlande, Indonésie, Chine, Japon, Laos, Cambodge, Inde, Bali, Corée,...

Nombre d'entre elles sont beaucoup plus faciles, rapides et accessibles qu'on pourrait le penser. Cette Soupe thaïe de poulet au lait de coco en fait partie. Ce mets est délicieusement parfumée de citronnelle, de feuilles de citron kaffir et de galanga et peut être réalisé en 30 minutes chrono. Aucune difficulté particulière, si ce n'est se procurer les ingrédients star que je viens de vous citer. Mais vous savez bien où les trouver...

La Soupe thaïe de poulet au lait de coco

Ingrédients pour 4 personnes

75cl de lait de coco
50cl de bouillon de volaille
4 tiges de citronnelle écrasées et hachées
1 morceau de 2,5cm de galanga émincé finement
10 feuilles de citron kaffir déchirées
300g de filet de poulet coupé en fines lanières
120g de champignons de Paris
50g de mini épis de maïs
4 cuillères à soupe de jus de citron vert
3 cuillères à soupe de sauce de poisson (sauce spéciale thaïlandaise)
2 piments rouges hachés
Ciboule hachée
Feuilles de coriandre fraîche

Porter à ébullition le lait de coco et le bouillon de volaille.
Ajouter la citronnelle, le galanga, le poivre et la moitié des feuilles de kaffir.
Baisser le feu et laisser frémir 10 minutes.

Passer le bouillon dans une casserole propre afin d'enlever la citronnelle, le galanga et les feuilles de kaffir.
Remettre le bouillon sur le feu et y ajouter les lanières de poulet, les champignons et le maïs.
Laisser cuire 5 à 7 minutes jusqu'à ce que le poulet soit cuit.

Incorporer le jus de citron vert, la sauce de poisson et le reste des feuilles de kaffir.
Servir très chaud, garni de piments rouges, de ciboule et de coriandre.

Virée dans le Paris chinois !

Et voilà ce que j'ai fait de mon jour férié :


Direction : le "quartier chinois" de Paris. Vous y êtes-vous déjà baladés ?

Infos pratiques : Métro ligne 7 à Paris, et hop, à la station Porte de Choisy, vous sautez sur le quai.

Là, avenue de la Porte de Choisy, vous avez le choix entre plusieurs grands magasins d'alimentation (Tang Frères et autres), qui m'ont maintes et maintes fois approvisionnée en nouilles instantanées goût boeuf, canard, poulet, crevette,... Je vous conseille les Yum Yum goût canard - le paquet rose à 25 centimes.

Sinon, je glisse toujours dans mon panier un de ces "délice banane" ultra-sucré.

Mais ce qui me vaut ce détour dans ce coin de Paris pas tout à fait à côté de chez moi, c'est surtout l'opportunité d'y trouver tous les produits possibles et inimaginables me permettant de réaliser n'importe quelle recette de cuisine asiatique à des prix défiant toute concurrence. Oui, de la sauce de poisson thaïlandaise, on en trouve peut-être chez Monoprix, mais 5 fois plus cher !

Sans vous parler des épices type poivre du Sichuan et même cannelle, clous de girofle ou anis étoilé en quantités industrielles pour quelques centimes...

Côté fruits et légumes, la botte de coriandre à 35 centimes, le galanga, la citronnelle, la ciboule vous chatouillent les narines.

Petit bonus du jour : la jolie boîte de thé au jasmin pour un peu plus de 3 euros.


Il y a aussi ce petit traiteur à côté de chez Tang chez qui je m'arrête toujours pour prendre un sandwich "maison" : un morceau de baguette garni de carottes râpées, coriandre et de quelques tranches d'une charcuterie un bizarre pour 2 pauvres euros. Le tout relevé d'une petite sauce un peu épicée... C'est un régal.

Conclusion : des amateurs ? Je suis partante pour une petite visite guidée. A bon entendeur...



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