La Citation de la Semaine

«La gastronomie est une profession de foie»

[Paul CARVE]

dimanche 29 novembre 2009

14ème Salon du Terroir à Auvers-sur-Oise (95)

Je reviens d'un petit tour chez les parents et en ai profité pour jeter un oeil au 14ème salon du terroir à Auvers-sur-Oise (charmante petite ville mitoyenne de Pontoise, dans le Val d'Oise, au presque fin fonds de l'Ile-de-France ; jadis aimée des peintres impressionnistes... Des cars de Japonais viennent régulièrement se perdre par ici, voyez bien que ça vaut le détour !).



Je n'espérais rien y trouver de particulier, mais évidemment j'y ai trouvé plus que ce que je recherchais.

Beaucoup de viticulteurs, mais aujourd'hui j'avais décidé d'être sobre. Peut-être aussi que je commençais à avoir un peu faim et que je me suis donc systématiquement arrêtée partout où on me proposait un petit quelque chose à déguster.

J'ai tout d'abord opté pour un petit "pâté végétal" courgette-romarin et un sirop de thé rouge aux fruits rouges.

Les deux charmantes jeunes femmes qui tenaient le stand avaient en effet réussi à m'appâter avec un morceau de gressin trempé dans leur pâté végétal tomate-ail et fines herbes (bio). En très peu de temps, l'affaire était faite...


Si vous êtes curieux de ces produits, Audrey et Diane d'"A la pensée verte" seront présentes sur différents marchés de Noël du coin en décembre. Je vous en dis plus sur demande...

Pour les parisiens, si vous êtes motorisés, poussez un peu par ici, ce n'est pas si loin !

Suite : du civet de sanglier de la Ferme du Gremonval. Cela fait des mois que je me suis mis en tête de cuisiner du gibier. J'en ai mangé très peu mais ai eu l'occasion de goûter du sanglier, du marcassin, de la biche, du cerf, du perdreau, du faisan... C'est évidemment très fort et très typé, alors attention aux palais sensibles. Je vous dirai ce que ça donne...


Evidemment mon illustration ne déclenchera peut-être pas chez vous de vocation à cuisiner ce genre de bête, mais vous verrez !

La Ferme du Gremonval, située en Normandie, fait visiblement Gîte rural. Personnellement, j'irai bien voir sur place ce qu'il s'y trame.

Enfin, "attirée" à l'extérieur par une irrésistible odeur de... bouc, j'ai acheté à M. Caffin un bon fromage de chèvre ni trop frais, ni trop fait, comme je les aime, qui hume bon la ferme. Le meilleur chèvre de la meilleure fromagerie de Paris ne supplantera jamais cette variété-là. J'irai bien lui rendre visite également, à ce monsieur, d'autant plus qu'il élève ses chèvre et vend ses produits à deux pas de ce Salon (et donc de chez Papa-Maman).



La semaine prochaine, je vais traîner mes guêtres au Salon Saveurs des plaisirs gourmands à Paris Porte de Champerret. Tout un programme ! Et n'oubliez pas : cette semaine, c'est la semaine du Fooding !

Le Poulet (Moelleux et Croquant) aux Noix de Cajou

Une petite recette dont j'avais du trouver la base sur Marmiton.com en cherchant "poulet" et "noix de cajou", ou peut-être "céleri"...

J'ai adapté la version Marmiton pour donner naissance à ce plat sans prétention mais que je cuisine et re-cuisine sans m'en lasser...

Ses atouts majeurs sont le poulet extra-fondant et le croquant des carottes et du céleri. Le céleri apporte sa petite note acidulée, et je ne vous parle même pas des noix de cajou !

Le Poulet (Moelleux et Croquant) aux Noix de Cajou

Ingrédients pour 2 personnes

300g de filet de poulet
1 gousse d'ail
1 oignon
1 belle carotte
2 branches de céleri
1 piment vert
2 cuillères à soupe de sauce soja
2 cuillères à soupe de vinaigre balsamique
12,5 cl de bouillon de volaille
3 poignées de noix de cajou
Maïzena


Préparer les ingrédients : couper le poulet en gros cubes et l'enrober de Maïzena, détailler la carotte en fins bâtonnets et le céleri en tronçons, émincer l'ail et l'oignon. Coupez les piments en deux et retirez les queues, les graines et les peaux blanches, coupez la chair en très petits dés.
Faire revenir l'ail et l'oignon dans un filet d'huile d'olive. Réserver.
Commencer la cuisson du poulet : le faire saisir quelques instants, puis réserver. Le poulet doit rester un peu rose à ce stade.
Verser ensuite les carottes, le céleri, le piment, incorporez l'oignon, l'ail puis versez le bouillon, le vinaigre balsamique, la sauce de soja et laissez cuire 15 minutes.
Ajoutez ensuite le les noix de cajou et le poulet, et finissez la cuisson pendant encore 8 minutes.

jeudi 26 novembre 2009

Une simple Soupe au Cresson

Merveilleuse idée que j'avais eue là, lors de ma dernière visite chez le primeur, d'emporter une botte de cresson !

Elle nous a offert une bonne soupe réconfortante et à la saveur néanmoins originale, un soir de semaine.

Le plus compliqué et le plus long fût d'effeuiller les tiges de cresson afin de n'en garder que le meilleur...

Ingrédients pour 6 assiettes

1 botte de cresson
2 belles pommes de terre
2 échalotes
20 cl de crème liquide
Sel, eau (filtrée !)


Effeuiller les tiges de cresson. Laver et bien essorer les feuilles.
Émincer les échalotes.
Éplucher et couper les pommes de terre en morceaux assez fins (plus ils sont fins, plus on réduit le temps de cuisson, plus on garde les bonnes vitamines de cette soupe !).
Faire revenir les échalotes dans une cocotte et un peu de beurre, y ajouter le cresson et les pommes de terre.
Verser de l'eau à hauteur, ajouter une bonne poignée de gros sel et laisser cuire sur feu vif 8 minutes environ.
Transvaser dans un blender et ajouter la crème fraîche.
Laisser le blender travailler quelques instants. Rectifier l'assaisonnement si nécessaire.
Laisser reposer 5 minutes avant de servir...

Les Quenelles de riz gluant au lait de coco et leur Mangue fraiche (-presque- comme chez Thiou) !

Oui, encore du lait de coco !

Connaissez-vous ce paradis du palais sensible aux charmes de la cuisine asiatique appelé "Thiou" (enfin, je connais plus exactement le "Petit" Thiou), et situé dans le 7ème arrondissement de Paris ?

Si ce n'est pas le cas, VOUS DEVRIEZ. Je ne m'étendrai pas sur le sujet à moins d'y être cordialement invitée... Mais je ne suis pas sûre de pouvoir exprimer avec des mots l'extase des papilles que j'y ai éprouvé à chaque bouchée. Oui, c'est peut-être même mon restaurant favori.

Bref, je me suis lancée dans une imitation très honorable de leur dessert star - enfin, pour moi- : la "Mangue Fraîche et son Sticky Rice". Rebaptisé "Quenelles de riz gluant au lait de coco et leur Mangue Fraîche" par mes soins, pour copier un tout petit peu moins.

Le riz gluant, déjà, tout seul, comment dire... Délicieusement parfumé au naturel, un dessert en soi. Alors, après l'avoir abreuvé de lait de coco et lui avoir collé quelques morceaux de mangue comme petits voisins... Je ne vous dis que ça.

C'est d'une simplicité honteuse et confondante, vous n'avez plus d'excuse. En plus, j'ai même réussi à éviter la corvée de l'épluchage de mangue, parce que les morceaux que j'ai achetés tout surgelés ne sont pas mal du tout, tout juste décongelés. Na !

Les Quenelles de Riz gluant au lait de coco
(et leur Mangue fraîche)
-Presque- comme chez Thiou...


115 g de riz gluant, préalablement rincé à grandes eaux et laissé tremper une nuit dans de l'eau fraîche
15 cl de lait de coco
3 cuillère à soupe de sucre

Après avoir rincé et égoutté le riz, le faire cuire 20 minutes à la vapeur.
Dans une casserole, porter le lait de coco à ébullition avec le sucre.
Retirer du feu et laisser refroidir quelques instants.
Mélanger délicatement le lait de coco et le riz.
Laisser le riz "boire" le lait de coco une vingtaine de minutes.
Former des quenelles à l'aide de deux cuillères à soupe.
Servir accompagné de cubes ou tranches d'une bonne mangue fraîche...

Oui, il vaut mieux avoir dîné léger, en fait !

Petite astuce : si vous avez trop de riz au lait de coco (ce qui sera surement le cas si vous faites ce dessert pour deux), vous pouvez le conserver au réfrigérateur et le déguster différemment le lendemain : le riz aura continué de boire le lait de coco et aura formé une sorte de gâteau.

Le Poulet Fu-Yung !

Tout comme la soupe thaï au lait de coco et citronnelle que je vous relatais il y a quelques jours, cette merveille - plat populaire de Chine (populaire) - est directement issue de ma bible de la cuisine asiatique.

Appelée "friture de lait" par certains locaux, ce met a deux caractéristiques qui le rendent originalement adorable à mes yeux : le vin de riz chinois et la laitue cuite ! En plus d'être joliment coloré...

C'est un peu gras, je vous l'accorde, mais réellement un cocktail de saveurs inédites et très bon marché.

Lancez-vous !

Le Poulet Fu-Yung

Ingrédients pour 2 personnes

150g d'escalope de poulet
4 blancs d'œuf
1 tranche de jambon
1 cœur de laitue
1 poignée de petits pois frais
1 cuillère à soupe de Maïzena mélangée à autant d'eau
2 cuillères à soupe de lait
12 cl de bouillon de volaille (1/2 cube + 12 cl d'eau)
1 cuillère à soupe de vin de riz
Huile de friture (j'ai utilisé de l'huile d'arachide, comme je le fais souvent pour les préparations asiatiques)


Verser l'huile dans un wok bien chaud.
Hacher le poulet et le mélanger aux blancs d'œufs, au lait et à la pâte de Maïzena.
Mettre une à une des cuillerées de cette préparation dans l'huile chaude et les laisser frire jusqu'à obtention d'une légère coloration.
Les égoutter, vider l'huile du wok pour n'en garder que l'équivalent d'une cuillerée à soupe.
Y faire revenir les feuilles de laitue quelques instants, saler légèrement.


Ajouter la "friture de lait", les petits pois, le bouillon de volaille et le vin de riz.
Laisser mijoter quelques minutes et servir surmonté d'une petite note de jambon haché.



Bonne découverte !

samedi 21 novembre 2009

Les Soufflés au Nutella


Siiii vous pouvez en croire vos yeux. Le soufflé au Nutella n'est pas un mythe. Il m'a été soufflé (ahah) par la newletter quotidienne d'Elle à table et a hanté mon esprit pendant des semaines. Et pour une fois, je n'ai pas attendu deux ou trois ans pour passer à l'action !

Le principe : 4 oeufs dont les blancs sont montés en neige et les jaunes mélangés à un petit pot (220g si je ne m'abuse) de Nutella. Les blancs sont délicatement incorporés au mélange au Nutella et le tout permet de remplir six ramequins qui passeront une dizaine de minutes au four à 200°C.



La recette d'origine indiquait 20 minutes, instruction que j'ai fait l'erreur de suivre scrupuleusement. J'essaierai donc plutôt la dizaine de minutes de cuisson que je vous suggère plus haut, pour un résultat plus fondant peut-être ?

En effet ces petits soufflés sont délicieux, meilleurs refroidis qu'à la sortie du four (donc plus très soufflés, mais bon !). Une texture que j'aurais aimé plus aérienne mais c'est une bonne base !

Lancez-vous et partagez votre interprétation !

jeudi 12 novembre 2009

P*****, 2 ans !

Voici deux ans que j'écrivais mes premiers mots sur ce blog.

Je dois dire que les périodes ont été plus ou moins propices à la diffusion par ce biais de mes expériences culinaires, d'où un palmarès peu satisfaisant en terme de nombre de billets postés...

J'espérais, comme je l'exprimais en ce 12 novembre 2007, que le fait d'avoir créé cet espace et d'avoir peut-être une petite audience m'aiderait à me consacrer davantage à cette passion et à ne pas rester sur mes acquis, à innover davantage, à sauter le pas en cuisinant enfin certains produits trop nobles pour être mal utilisés ou à réaliser LA recette un peu élaborée que je lorgne dans un bouquin depuis quelques années.

Je ne pense pas avoir réalisé ces ambitions qui m'étaient toutes personnelles, parce qu'inconsciemment, j'avais fini par intégrer que pour que mes billets soient dignes d'être lus, pour que mon blog présente un contenu digne d'intérêt, toute expérience n'était pas à la hauteur pour y être contée.

Puisque cet anniversaire me donne l'occasion d'y réfléchir, le jugement que je porte avec un peu de recul sur cet état de faits est qu'il s'agit d'une erreur monumentale ! Non que mon audience potentielle ne soit pas digne du meilleur... Mais il eût fallu que j'aie le courage d'y mentionner mes échecs, mes toutes petites découvertes, mes germes d'idées, et même mes questionnements. Et non seulement y partager mes "recettes", mais aussi mes pensées portées sur le goût, les adresses de mes artisans de bouche, les produits tout bêtes que j'ai pu découvrir, et tant d'autres choses encore, tant mon esprit gourmand et gourmet est capable de vagabonder autour de tout ce qui se déguste.

Je me suis surprise, à plusieurs reprises, à être enchantée par une nouvelle association de produits et à me dire malgré tout : "Je ne peux pas en parler sur mon blog, ce n'est pas digne d'être appelé une "recette".

Après tout, qu'est ce qu'une recette ?

"Une recette est la description d'un procédé de préparation à partir d'une liste quantifiée d'ingrédients initiaux. On parle de recette de cuisine lorsque la préparation est alimentaire, mais le terme de recette peut aussi désigner des préparations non alimentaires", nous dit Wikipedia (et oui, il y a belle lurette que je n'ai plus le Larousse à la maison... les affres d'Internet...).

Si j'en crois cette description liminaire, ainsi que les assemblages à la portée d'un enfant de 4 ans publiés sur Marmiton.com, alors ces petites merveilles que je n'osais qualifier de recettes en étaient bel et bien, non mais ! Et qui plus est, des recettes sorties de mon imagination... Comment vous décrire mon ravissement le jour où, rentrée à la maison pour le déjeuner et pressée par le temps et la nécessité de m'alimenter rapidement, j'ai fait cuire quelques macaroni et ai préparé un bouillon fait d'un peu de vin blanc et d'origan déshydraté. C'est dé-li-cieux. Simplissime mais délicieux. Et, oui, c'est une recette, personnelle qui plus est.

Un autre écueil dans lequel je suis tombée : je n'ai que très rarement osé m'attribuer la maternité d'une recette. Or, même lorsque je "suis" une recette, quelques petits arrangements avec la liste des ingrédients, la quantité utilisée, le mode de cuisson ou que sais-je encore, font de ces petits plats des recettes en partie sorties de mon imagination.

Qui peut prétendre innover à 100% avec une recette de cuisine ?

On est toujours inspiré par un plat dégusté chez une connaissance ou au restaurant, par les quelques milliers de "recettes" parcourues dans les livres ou magazines spécialisés. Même un génie gastronomique ne peut prétendre associer des produits qui ne l'ont jamais été auparavant : qu'est-ce qu'il peut bien en savoir, d'abord ! Avec les quelques milliards d'êtres humains que nous sommes et les générations de probables autres génies culinaires qui nous ont précédés...

Donc, toute recette réalisée par mes propres soins et un tant soit peu adaptée m'est personnelle, et il n'y a point de prétention à cela.

Tenez, autre question : et pourquoi un blog, d'abord ? Pourquoi pas un site de recettes ?

La raison d'être d'un blog est de refléter presque au jour le jour les pensées de son auteur autour d'un sujet. C'est pourquoi un blog ne peut pas être un catalogue de recettes de cuisine et que cet espace ne sera jamais rien de tel. Il s'agit d'une tribune d'expression libre qui me sera toujours personnelle et au sein de laquelle, je l'espère, vous n'hésiterez jamais à réagir.

Ces quelques lignes qui ne présentent possiblement d'intérêt que pour moi constituent ma nouvelle profession de foi pour ce blog.

Par conséquent, vous risqueriez d'y trouver des billets liminaires, des photos sur le vif, des réactions en 2 lignes sur tout ce qui peut avoir à faire avec notre vaste univers gustatif, des idées jetées sur le tas, des "tiens ? pourquoi pas ci" et des "il faudrait que j'essaie ça"... Peut-être même encore d'autres choses !

En espérant également vous lire,
Délicieusement vôtre,

Plum !

mercredi 11 novembre 2009

La Soupe thaïe de poulet au lait de coco

Evidemment, vous n'aurez pas fait le lien entre cet épisode culinaire et la virée dans le Paris chinois que je vous comptais juste avant.

Je dois cette merveille gastronomique à mon petit frère Willou, qui a été bien inspiré il y a quelques années de m'offrir une Encyclopédie de la cuisine asiatique. Au programme, des centaines de recettes très dépaysantes et d'un peu partout en Asie : Thaïlande, Indonésie, Chine, Japon, Laos, Cambodge, Inde, Bali, Corée,...

Nombre d'entre elles sont beaucoup plus faciles, rapides et accessibles qu'on pourrait le penser. Cette Soupe thaïe de poulet au lait de coco en fait partie. Ce mets est délicieusement parfumée de citronnelle, de feuilles de citron kaffir et de galanga et peut être réalisé en 30 minutes chrono. Aucune difficulté particulière, si ce n'est se procurer les ingrédients star que je viens de vous citer. Mais vous savez bien où les trouver...

La Soupe thaïe de poulet au lait de coco

Ingrédients pour 4 personnes

75cl de lait de coco
50cl de bouillon de volaille
4 tiges de citronnelle écrasées et hachées
1 morceau de 2,5cm de galanga émincé finement
10 feuilles de citron kaffir déchirées
300g de filet de poulet coupé en fines lanières
120g de champignons de Paris
50g de mini épis de maïs
4 cuillères à soupe de jus de citron vert
3 cuillères à soupe de sauce de poisson (sauce spéciale thaïlandaise)
2 piments rouges hachés
Ciboule hachée
Feuilles de coriandre fraîche

Porter à ébullition le lait de coco et le bouillon de volaille.
Ajouter la citronnelle, le galanga, le poivre et la moitié des feuilles de kaffir.
Baisser le feu et laisser frémir 10 minutes.

Passer le bouillon dans une casserole propre afin d'enlever la citronnelle, le galanga et les feuilles de kaffir.
Remettre le bouillon sur le feu et y ajouter les lanières de poulet, les champignons et le maïs.
Laisser cuire 5 à 7 minutes jusqu'à ce que le poulet soit cuit.

Incorporer le jus de citron vert, la sauce de poisson et le reste des feuilles de kaffir.
Servir très chaud, garni de piments rouges, de ciboule et de coriandre.

Virée dans le Paris chinois !

Et voilà ce que j'ai fait de mon jour férié :


Direction : le "quartier chinois" de Paris. Vous y êtes-vous déjà baladés ?

Infos pratiques : Métro ligne 7 à Paris, et hop, à la station Porte de Choisy, vous sautez sur le quai.

Là, avenue de la Porte de Choisy, vous avez le choix entre plusieurs grands magasins d'alimentation (Tang Frères et autres), qui m'ont maintes et maintes fois approvisionnée en nouilles instantanées goût boeuf, canard, poulet, crevette,... Je vous conseille les Yum Yum goût canard - le paquet rose à 25 centimes.

Sinon, je glisse toujours dans mon panier un de ces "délice banane" ultra-sucré.

Mais ce qui me vaut ce détour dans ce coin de Paris pas tout à fait à côté de chez moi, c'est surtout l'opportunité d'y trouver tous les produits possibles et inimaginables me permettant de réaliser n'importe quelle recette de cuisine asiatique à des prix défiant toute concurrence. Oui, de la sauce de poisson thaïlandaise, on en trouve peut-être chez Monoprix, mais 5 fois plus cher !

Sans vous parler des épices type poivre du Sichuan et même cannelle, clous de girofle ou anis étoilé en quantités industrielles pour quelques centimes...

Côté fruits et légumes, la botte de coriandre à 35 centimes, le galanga, la citronnelle, la ciboule vous chatouillent les narines.

Petit bonus du jour : la jolie boîte de thé au jasmin pour un peu plus de 3 euros.


Il y a aussi ce petit traiteur à côté de chez Tang chez qui je m'arrête toujours pour prendre un sandwich "maison" : un morceau de baguette garni de carottes râpées, coriandre et de quelques tranches d'une charcuterie un bizarre pour 2 pauvres euros. Le tout relevé d'une petite sauce un peu épicée... C'est un régal.

Conclusion : des amateurs ? Je suis partante pour une petite visite guidée. A bon entendeur...

dimanche 8 novembre 2009

Tartelettes d'automne sablées - cannelées

Vous n'allez pas me croire : cette recette a germé dans ma petit tête ensommeillée un matin, au lit, à 6h du mat' ! Oui, il se trouve que j'avais faim et que je n'avais rien à grignoter à part des biscuits et des fruits, que je n'admets pas tels quels sur ma table de petit dej.

Inspirée à la pensée du paquet de Bastogne (biscuits au sucre candi au délicieux parfum de cannelle) et de pauvre reine claudes qui mollissaient tristement, ainsi que de mon fameux cheese cake pour lequel je "mouds" des Petits Bruns en guise de pâte à tarte, je me suis levée omnibulée par l'idée que je m'apprête à vous décrire...



Il s'avère que le résultat de cette recette simplissime est plutôt satisfaisant, davantage avec la reine claude qu'avec quelqu'autre fruit. Quoique, dans leur version à la pomme, dégustées avec un peu de crème fraîche...

Il vaut mieux laisser à ces petites bouchées le temps de refroidir et de se solidifier avant de les croquer, ce que je n'ai jamais réussi à faire jusqu'à présent !

Enjoy...

Les Tartelettes d'Automne sablées-cannelées

Pour 15 mini tartelettes

Préparation : 10 minutes à tout casser ! + 20 minutes de cuisson au four.

100 g de biscuits Bastogne
Beurre
1 pomme ou autres fruits plus sucrés (testé avec de la reine claude : c'est encore meilleur !)
1 cuillère à soupe de sucre



Couper les fruits en morceaux les plus petits possible.
Réduire les biscuits en miettes (vive la Magimix ! sinon, le rouleau à patisserie marche bien mais c'est en général plus salissant...). Faire fondre le beurre et le mélanger aux biscuits afin de former une "pâte", qui doit rester très sablée.
Répartir cette croûte dans les moules à mini-tartelettes en tassant bien. Je n'ai pas eu à les beurrer davantage, les miens étant en silicone.
Disposer les fruits dans les moules et saupoudrer légèrement de sucre.
Enfourner à 180° une vingtaine de minutes.
Déguster chaud, tiède, ou froid ! L'avantage de cette version "mini" est que les tartelettes refroidissent plus rapidement...



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